La Nébuleuse d'Héra t1 - Lydia A. Wallon
Editeur : Auto-édition
Collection : Science-fiction
Parution : 2017
Pages : /
Résumé de l'éditeur : En 3602, la Terre n’est plus qu’une planète à l’abandon. Trois races distinctes, issues des humains, ont colonisé de nouveaux systèmes.
Kendalh, une scientifique « homogène » — l’espèce dite supérieure — rejoint sa planète après une mission de plus d’un an. Sa vie extrêmement réglée prend un virage inattendu lorsque son vaisseau s’écrase sur un territoire hostile, envahi de créatures monstrueuses.
Quel choix lui reste-t-il quand celui qui lui sauve la vie est un de ces détestables humains, et qu’il tire des pouvoirs étranges de cristaux que tous pensaient disparus ?
Entre Science-fiction et Fantasy, entre Romance et Policier, ce roman nous interroge sur ce qui nous rend humains.
Kendalh, une scientifique « homogène » — l’espèce dite supérieure — rejoint sa planète après une mission de plus d’un an. Sa vie extrêmement réglée prend un virage inattendu lorsque son vaisseau s’écrase sur un territoire hostile, envahi de créatures monstrueuses.
Quel choix lui reste-t-il quand celui qui lui sauve la vie est un de ces détestables humains, et qu’il tire des pouvoirs étranges de cristaux que tous pensaient disparus ?
Entre Science-fiction et Fantasy, entre Romance et Policier, ce roman nous interroge sur ce qui nous rend humains.
Mon avis : Merci à l'autrice de m'avoir permis de lire son roman via la plateforme Simplement Pro !
J'ai beaucoup aimé cette histoire pour le cadre très construit et logique dans lequel il prend place. L'autrice nous propose un monde post-terrestre dans lequel certains humains sont devenus des homogènes, c'est-à-dire qu'ils ne conçoivent plus naturellement mais en construisant entièrement le code génétique. Une autre espèce est apparue, les anifah, entre hommes et animaux. Tout au long du roman, des informations nous sont données pour comprendre comment a-t-on pu passé de notre monde au leur, et sachez que Lydia A. Wallon le fait très bien. La société qui en découle est très bien organisée et les inégalités et discriminations bien décrites.
J'ai aimé le rythme, même si pour moi certains passages étaient vraiment longs. J'ai préféré l'enquête policière, même si j'ai trouvé à certains moments que certains éléments pour la comprendre arrivaient comme un cheveu sur la soupe, trop facilement dans les dialogues... J'ai moins aimé le côté romance entre Kendalh et Rajan : d'abord parce que la romance n'est pas mon truc, puis parce que je l'avais vue venir, et pour terminer parce que j'ai eu un peu de mal avec le personnage de Kendalh. Cependant, elle est assez bien rythmée, les éléments pour la construire arrivent aux bons moments.
Les personnages sont le points fort mais aussi le point faible de ce roman. Il y en a beaucoup et pour certains, c'est facile de s'attacher à eux. Cependant, leurs profusion fait qu'hormis Kendalh (ce qui est normal, puisque c'est le personnage principal) assez peu sont menés à terme. Je pense par exemple à Magnus, que l'on suit pendant plusieurs chapitres mais qui en fait ne sert qu'à introduire les égoutiers, les résistants humains. Il ne ma pas fallu grand chose pour m'attacher à lui et paf, on me l'enlève ! J'espère que sa relation avec sa jumelle Cassandre va être mieux exploitée à l'avenir, car le lien qu'ils ont est bourré de potentiel. Je pense aussi à des personnages comme Lady Marlyse, expliquée en un chapitre avant qu'elle ne disparaisse de la circulation alors qu'elle est centrale dans ce tome. Mais mon handicap pour moi, c'était Kendalh. Bon, déjà, j'ai toujours un peu de mal avec les personnages féminins. Elle a plein de points positifs : elle aime l'histoire, elle s'investit dans ce qu'elle fait, elle se pose les bonnes questions sur sa société... Mais il n'empêche que je la trouve un peu classique : si je devais la résumer, je dirais qu'elle est belle, intelligente, et rebelle. Comme beaucoup de filles. Néanmoins, je sais que c'est mon ressenti et que l'autrice l'a bien construite. D'autres personnages par contre, et c'est normal puisqu'on ne peut pas tous les exploiter, font un peu figuration : je pense à ce pauvre Rouck qui ne comprend pas du tout que Kendalh veut rompre avec lui ! Jai eu un peu pitié de lui.
Ai-je parlé du style ? Ai-je parlé de la beauté des paysages que l'autrice nous transmet ? De la facilité avec laquelle on peut lire ce roman ? Non ? Et bien voilà, c'est fait. Pour moi, c'est essentiel : j'ai aimé lire ces lignes, car tout en beauté, sans lourdeur, Lydia A. Wallon nous décrit son monde et ses paysages, les émotions de ses personnages, et même la construction de son univers.
J'ai adoré ce roman qui me laisse encore pleine de questions quant à la suite !
J'ai beaucoup aimé cette histoire pour le cadre très construit et logique dans lequel il prend place. L'autrice nous propose un monde post-terrestre dans lequel certains humains sont devenus des homogènes, c'est-à-dire qu'ils ne conçoivent plus naturellement mais en construisant entièrement le code génétique. Une autre espèce est apparue, les anifah, entre hommes et animaux. Tout au long du roman, des informations nous sont données pour comprendre comment a-t-on pu passé de notre monde au leur, et sachez que Lydia A. Wallon le fait très bien. La société qui en découle est très bien organisée et les inégalités et discriminations bien décrites.
J'ai aimé le rythme, même si pour moi certains passages étaient vraiment longs. J'ai préféré l'enquête policière, même si j'ai trouvé à certains moments que certains éléments pour la comprendre arrivaient comme un cheveu sur la soupe, trop facilement dans les dialogues... J'ai moins aimé le côté romance entre Kendalh et Rajan : d'abord parce que la romance n'est pas mon truc, puis parce que je l'avais vue venir, et pour terminer parce que j'ai eu un peu de mal avec le personnage de Kendalh. Cependant, elle est assez bien rythmée, les éléments pour la construire arrivent aux bons moments.
Les personnages sont le points fort mais aussi le point faible de ce roman. Il y en a beaucoup et pour certains, c'est facile de s'attacher à eux. Cependant, leurs profusion fait qu'hormis Kendalh (ce qui est normal, puisque c'est le personnage principal) assez peu sont menés à terme. Je pense par exemple à Magnus, que l'on suit pendant plusieurs chapitres mais qui en fait ne sert qu'à introduire les égoutiers, les résistants humains. Il ne ma pas fallu grand chose pour m'attacher à lui et paf, on me l'enlève ! J'espère que sa relation avec sa jumelle Cassandre va être mieux exploitée à l'avenir, car le lien qu'ils ont est bourré de potentiel. Je pense aussi à des personnages comme Lady Marlyse, expliquée en un chapitre avant qu'elle ne disparaisse de la circulation alors qu'elle est centrale dans ce tome. Mais mon handicap pour moi, c'était Kendalh. Bon, déjà, j'ai toujours un peu de mal avec les personnages féminins. Elle a plein de points positifs : elle aime l'histoire, elle s'investit dans ce qu'elle fait, elle se pose les bonnes questions sur sa société... Mais il n'empêche que je la trouve un peu classique : si je devais la résumer, je dirais qu'elle est belle, intelligente, et rebelle. Comme beaucoup de filles. Néanmoins, je sais que c'est mon ressenti et que l'autrice l'a bien construite. D'autres personnages par contre, et c'est normal puisqu'on ne peut pas tous les exploiter, font un peu figuration : je pense à ce pauvre Rouck qui ne comprend pas du tout que Kendalh veut rompre avec lui ! Jai eu un peu pitié de lui.
Ai-je parlé du style ? Ai-je parlé de la beauté des paysages que l'autrice nous transmet ? De la facilité avec laquelle on peut lire ce roman ? Non ? Et bien voilà, c'est fait. Pour moi, c'est essentiel : j'ai aimé lire ces lignes, car tout en beauté, sans lourdeur, Lydia A. Wallon nous décrit son monde et ses paysages, les émotions de ses personnages, et même la construction de son univers.
J'ai adoré ce roman qui me laisse encore pleine de questions quant à la suite !
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